12 / 20\r\n Le trailer du Till Dayberak Meets, en faisait rêver plus d'un, on pouvait déjà entendre résonner les synthés typés Unleash the Fury, ou encore les basskicks de Fearful Symetry. Alors qu'en est-il vraiment de cet opus des Toneshifterz ?
\r\n\r\n Difficile à dire, pour ma part, après quelques écoutes, c'est un sentiment de frustation qui en ressort...Peut-être même de l'ennui. Il y a du bon mais surtout des titres qui ne sont que tentation de touche "next".
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\r\n\r\n Alors oui, avouons-le Toneshifterz fait du Toneshifterz...mais où est passé la magie de leurs premiers titres ? La lassitude ? Une surmédiatisation trop précoce ?
\r\n\r\n Difficile à dire, toujours est-il que Till Daybreak Meets manque cruellement de quelque chose...
\r\n\r\n Cette mode de lancer des kicks aussi bas est certainement l'une des plus énervante, elles sont notamment présentes sur Party Down. Un titre qui m'avait accroché sur le trailer. Il plutôt bon, une très bonne mélodie, un bon impact...sauf que sa construction est bien trop longue, cela monte progressivement, mais cela tarde avant de lancer les kicks. Il faut attendre la seconde répétition pour vraiment s'enflammer. Ceci-di, c'est un titre très plaisant.
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\r\n\r\n Pour le titre suivant, si vous avez écouté l'album de Project One, vous y retrouverez donc un titre très similaire. Ecoutable, mais rien de transcendant en soit. Break My fall (Rien à voir avec Tiesto), en duo avec The Pitcher est un titre de The Pitcher tout simplement.
\r\n\r\n Take My Breath Away ensuite avec Nitrous est quand à lui assez sympathique, les vocals sont bien placé et les effets sont plutôt efficace. On se fait plaisir sur ce titre.
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\r\n\r\n Sur le titre suivant...c'est le drame, on retrouve ces bass si navrantes, sans aucun effet. C'est de ce genre de titres dont je parlais qui font véritablement retomber la pression et l'ennui.. On arrive ensuite sur un titre plus raw (la direction qu'ils ont choisis depuis ces derniers temps). Ni mauvais, ni réellement bon, mais assez fade. Par contre Musical Impressions, originalement de Brennan Heart est quant à lui vraiment efficace. Tout se que l'on aurait aimé retrouver sur l'album. Darken Your Mind, encore assez raw, ne montre là aussi pas grande innovation. Le titre suivant, Beat On The Drum est par contre plus intéressant, par son côté sombre et délirant.
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\r\n\r\n Evidemment rien n'est véritablement mauvais, mais mis ensemble, on ne parvient pas à réellement s'amuser à moins d'être en soirée. L'écoute simple de cet album est fâde. Les titres sont tous vraiment trop proches. Human Experience en est une véritable preuve. Et que dire de How We Do It (Je ne reviendrais pas sur l'utilisation des kicks plats...) Du vu et réentendu 50 fois !
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\r\n\r\n Quirk change la donne. Un titre différent...mais ceci-dit, c'est une pâle copie de Showtek qui n'aurait pas était inspiré. Elektroshok (On en aurait bien besoin maintenant ! ) commence sur un délire Housy assez sympa en continuant sur un enchainements de scratchs raw, avant de lancer The Visitor. Un titre sombre à souhait (mais là il y a une grande inspiration de Zany). Zany D'ailleurs dont le titre suivant est repris (avec son équipe Donkey Rollers) avec le titre Silver Bullet. Toneshifterz font forts ici car ils n'avaient vraiment pas le droit de se tromper sur un titre aussi mythique que celui-là. Peut-être l'un des titres qui vaudra véritablement le coup d'oreille.
\r\n\r\n Le titre éponyme arrive, et on peut se demander ce qui a motiver les australiens à choisir ce titre tant il est fâde là encore.
\r\n\r\n On achève le tout avec un featuring avec Zany qui fait preuve encore de son talent.
\r\n\r\n C'est donc pour moi comme je l'ai dit, plutôt une déception. L'ensemble des titres des pas mauvais en effet, mais regroupés ils donnent vraiment une sensation de lassitude...
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