17 / 20Après de longs mois d'attente au cours desquelles les deux suédois des Wasted Penguinz parlaient d'une éventuelle sortie d'album.
\r\n\r\nEt puis un beau jour, la sortie fut finalement officielle au format MP3 uniquement. Alors au final, que dire de ce Wistfullness ?
\r\n\r\nA la première écoute, un sentiment de déjà entendu et de répétition. Mais cette chronique se basera surtout sur les nombreuses écoutes qui suivirent, car la seconde fois, toutes les subtilités et la puissance en ressortent véritablement.
\r\n\r\nL'album débute avec le titre Blinded qui laissent apparaître un son mélodieux accompagné de basses lourdes et efficaces. Pas de doute, on retrouve inéluctablement un son typiquement Penguinz. On y retrouve une partie chanté par Jon Brandt-Cederhäll, l'un des deux membres du groupe. Une mélodie apparait alors, un peu déstabilisante au niveau de l'introduction mais qui finalement se fond véritablement avec la suite du titre. Almost There arrive à la suite avec de plus légers kicks introductifs avant de laisser venir un son doublement mélodique.
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Sydney suit dans la lignée avec des sons de distortion de guitarre électrique avant de laisser place à une petite sonate se transformant en Hardstyle efficace. Le moins titre jusqu'à présent, mais You can't pull me down vient mettre tout le monde d'accord. Un titre efficace, mélodieux, et terriblement bien construit. Un hit dancefloor. On y trouve un refrain chanté par John qui laissera des traces dans le cerveau, laissant progressivement place à plusieurs synthés d'une intensité folle.
\r\n\r\nLe titre suivant, Sorrow, est typique des deux suédois, des kicks distortionnés, des synthés aigus et une mélodie imparable. On est ici véritablement entré dans l'album et chaque titre est meilleur que l'autre. Falling, bien qu'assez classique, propose des kicks tellements lourds qu'ils en font un titre plaisant et efficace.
\r\n\r\nI Miss You, le titre suivant n'es pas le meilleur mais c'est un single parfait accessible à tout le monde et qui à force d'écoute se révèle un hit en puissance.
\r\n\r\nFlorida reprends la recette gagnante de Wasted Penguinz et laisse place à Out Of reach qui est certainement l'un de mes grands coups de coeur de cette album. Après une légère introduction et un break chanté par Mattias Wellin, un léger son semblable à un accordéon distortionné apparait et lance les hostilités d'une manière terriblement efficace, avant un finish implacable lancé par des chantonnements. Raindropz suit le pas, d'un ton épiquement festif. Cette album commet un quasi-sans faute et lance un véritable bol d'air frais sur un style qui semblait stagner dans sa complaisance.
\r\n\r\nConfined Thoughts et Wistfullness emboitent le pas en gardant les recettes gagnantes du duo suédois. Extension bien, que toujours agréable n'apporte pas grand chose, tout comme Those were the day et Extension bien qu'ils soient loin d'être inintéressants.
\r\n\r\nLes titres restants restent dans la lignée sans apporter plus mais sans dénaturer l'album. Ils laissent la place à un titre What au tempo plus lent et Venice Beach, un Ovni dans l'album aux sonorités Trance, construit de manière addictive afin de clôturer un album qui ne laissera pas indifférent. Une outro clôt les hostilités mais malheureusement, les sonorités Hip Hop ne passent pas réellement.
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Il ne m'aura fallu que deux écoutes pour tomber accro de cet album. Cela fait bien longtemps que je n'avais pas retrouvé un album Hardstyle qui m'avait autant fait plaisir. On y trouve tout les ingrédients qui font que le Hardstyle a obtenu une aussi grande popularité avec les années. De lourdes basses, des synthés aux pouvoirs d'addiction. La construction des titres est telle que la quasi-totalité des titres sont très bons et fidèle à l'esprit des Wasted Penguinz.
\r\n\r\n17/20
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